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06/05/2008

Langues régionales : une loi en 2009 ?...

Vingt députés UMP, dont plusieurs bretons, qui signent une tribune en faveur des langues régionales dans un journal basque; une loi qui serait en préparation pour 2009...C'est à lire sur le site Oui au breton.

Citation extraite de la tribune des députés : "Il est temps de sortir des clichés faciles et méprisants que certains répètent à l’envi dès que ceux qui sont attachés à leur identité culturelle s’expriment. Que l’on cesse à chaque fois que nous souhaitons faire reconnaître nos patrimoines linguistiques locaux de nous agiter le mistigri de la fin de l’unité française ! Aimer parler alsacien, basque, breton, corse, flamand, gallo, occitan ou provençal et vouloir transmettre ces langues, ce n’est pas trahir la France mais c’est l’aimer et l’enrichir ! Non, les langues régionales n’ont rien à voir avec le patois, elles sont le fruit d’une histoire et d’une culture qui, souvent, fondent l’histoire de notre pays. Comment construire l’avenir de notre pays en reniant ses fondements ? L’unité n’est pas l’unicité. Connaissez-vous une famille dont les membres sont absolument identiques ? Et même si cette famille existait, trouveriez-vous cela très sain ? Nous ne sommes pas des clones. L’égalité n’est pas l’uniformité, nous estimons au contraire que les différences contribuent à l’affirmation d’une richesse culturelle commune".

http://ouiaubreton.com/ 

04/05/2008

Langues régionales : un débat parlementaire attendu

Div gevredigezh ag ar Morbihan o deus skrivet d'ar gannaded araok an diviz a vo er Bodad vroadel dimerc'her kentañ, d'ar 7 a viz Mae. Deux associations morbihannaises ont écrit aux députés avant le débat sur les langues régionales qui aura lieu mercredi prochain, 7 mai. Setu o kemenadennoù/Voici leurs communiqués.

Lizher bet kaset d'ar c'hwec'h kannad ag ar Morbihan get Kerlenn Sten Kidna An Alré/Lettre envoyée par le cercle Sten Kidna aux six députés du Morbihan.

"Le 02/05/2008

    Madame/Monsieur le député   
    Pour la première fois un débat parlementaire est prévu à l'Assemblée nationale le 7 mai prochain afin d'évoquer la situation des langues régionales en France. Nous saluons cette initiative qui doit, à nos yeux, déboucher sur une véritable reconnaissance de ces langues, dont beaucoup sont menacées de disparaître dans le siècle actuel, situation que dénonce l'Unesco.

    Nous souhaitons que le gouvernement et le Parlement prennent, à la suite de ce débat, des mesures concrètes afin de lever des freins qui empêchent encore aujourd'hui la pleine reconnaissance de nos langues régionales. Il s'agit, notamment, de leur donner un statut officiel en ratifiant la charte européenne des langues minoritaires, signée par le Premier  Ministre Lionel Jospin en 1998 et jamais ratifiée. Et si cette ratification exige une modification de la Constitution, il faut la modifier.

    Nous demandons aussi qu'il ne soit pas mis de frein, notamment en terme de postes d'enseignants, à l'enseignement des langues régionales tant en maternelle et primaire  (classes en immersion, bilingues...), que dans le secondaire (immersion, filières bilingues, options) et à l'université. Il faut que les élèves bilingues puissent bénéficier d'un suivi durant l'ensemble de leur scolarité.

    Nous demandons que la place des langues régionales dans les médias publics régionaux (France 3, France Bleue) soit augmentée afin d'aboutir à une parité horaire des programmes dans les régions où des langues régionales sont parlées. Et pourquoi ne pas envisager des médias publics régionaux exclusivement en langues régionales ?

    Nous comptons sur vous, Monsieur le député, pour que les langues régionales de France, langues maternelles de beaucoup d'entre nous, soit enfin pleinement reconnues par la République Française; sans contester la place de la langue française comme langue commune.

    Nous espérons que vous prendrez pleinement part à ce débat. A wir galon geneoc'h/De tout coeur avec vous

    Kerlenn Sten Kidna - An Alré/L'association Kerlenn Sten Kidna - Auray"

Kemenadenn a-berzh Emglev Bro An Oriant/Communiqué de Emglev Bro An Oriant :
"Emglev Bro an Oriant, Fédération de 46 Associations du Pays de Lorient,  compte sur la présence des députés Françoise OLIVIER-COUPEAU (Présidente du Groupe d'Études sur les Langues Régionales à l'Assemblée Nationale), et Jacques LE NAY au débat prévu le 7 mai 2008 à l'Assemblée Nationale sur les langues régionales, pour faire enfin avancer le débat en France en vue de la ratification de la Charte Européenne des Langues Minoritaires". Emglev Bro an Oriant : Tel : 02.97.21.37.05."
emglev@bzh.net

24/04/2008

Débat au parlement : une pétition de Bretons du monde

En vue du débat parlementaire prévu le 7 mai*, l'association Bretons du monde lance une pétition afin d'encourager les députés dans la reconnaissance des langues dites régionales à travers un soutien à Marc le Fur, vice-président de l'assemblée qui a fait pression sur le gouvernement pour obtenir ce débat; ce mode opératoire me paraît, cependant, un peu restrictif. Il ne s'agit pas de soutenir une personne particulièrement, mais des mesures précises à faire voter par les députés. Voici l'argumentaire de Bretons du mode :

"A l'heure où la France voudrait se positionner internationalement en faveur des droits des Tibétains et se montrer à la hauteur de ce qu'elle revendique d'être (le pays des Droits de l'Homme), une chance historique lui est donnée le 7 mai 2008 de redorer son blason en faveur de ses minorités et plus particulièrement en faveur de ses langues minoritaires toujours pas reconnues par sa constitution.

Pour que la France ne réserve pas son indignation à l'éviction de la langue tibétaine de la gare de Lhassa alors que le breton est toujours banni dans toutes les gares bretonnes,

Pour que la France ne se fasse plus épingler par l'ONU, pour "discrimination raciale" comme l'indique le récent rapport de l'experte indépendante Gay Mc Dougall,

Pour que le Conseil de l'Europe ne redemande plus à la France de signer la Convention Cadre pour la Protection des Minorités et de ratifier la Charte des Langues Minoritaires,

Pour que la France n'exige plus des pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne qu'ils respectent la charte européenne des langues minoritaires alors que elle-même ne le fait pas,

Pour que le rectorat de Rennes ne supprime pas en septembre 2009 l'enseignement du breton et du gallo dans 14 collèges et lycées comme l'envisage le ministère de l'éducation nationale,

Pour qu'en 2060, il subsiste, selon les prévisions actuelles, non pas un effectif résiduel de 20 000 personnes parlant breton et regardant, impuissantes, s'éteindre définitivement leur langue, mais au contraire un nouvel effectif supérieur et rajeuni, d'au moins 100 000 personnes, seuil minimum de survie défini par l'UNESCO,

Ou tout simplement pour que l'extinction de la langue bretonne programmée de longue date par l'état français soit conjurée,

Nous appelons tous les élus français, et d'une façon plus large tous les citoyens du monde informés du débat historique du 7 mai prochain à l'Assemblée Nationale sur les langues régionales, à apporter leur soutien au Député Marc Le Fur, initiateur du débat".

* Débat préalable à la réforme institutionnelle qui pourrait enfin modifier l'article 2 de la constitution française.

Site internet : 

http://www.gwalarn.org/obe/

17/04/2008

Bodadeg vroadel : tabut war ar yezhoù rannvroel/Assemblée nationale : débat sur les langues régionales

Communiqué de député Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor, vice-président de l'Assemblée nationale : « Un débat historique sur les langues régionales »

« Je me réjouis que le Premier Ministre tienne l’engagement qu’il avait pris à ma demande sur les langues régionales. Il avait promis un débat à l’Assemblée sur les langues régionales préalable à la réforme institutionnelle. Ce sera le cas le 7 mai prochain. Ce débat est historique. C’est la première fois qu’il a lieu à l’Assemblée. De nombreux députés issus des régions concernées se mobilisent d’ores et déjà sur ce sujet et je les invite tous à être présents le 7 mai prochain dans l’hémicycle. » conclut le député des Côtes d’Armor". Mercredi 16 avril 2008.

05/02/2008

Pyrénées Orientales : une déclaration pour le catalan

Le site La politique du chacal signale la déclaration votée le 10 décembre dernier par le conseil général des Pyrénées Orientales, en soutien à la langue catalane; elle a des points communs avec celle qui fut votée, à l'unanimité, en décembre 2004, par le Conseil régional de Bretagne. A quand une telle déclaration adoptée par les conseils généraux, comme celui du Morbihan ?

http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/catalani...

27/01/2008

Yezhoù rannvroel/Langues régionales : ur wezh all/c'est reparti !

Setu ar sosialisted e  kinnig c'hoazh ur raktres lezenn evit bout anavezet da vat yezhoù rannvroel barzh bonreizh Bro C'hall. Les socialistes reviennent à la charge avec une nouvelle proposition de loi pour la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution. Voici le communiqué publié sur le site de Marulise Lebranchu (PS - Morlaix).

"COMMUNIQUE DE PRESSE. Le groupe socialiste dépose une proposition de loi constitutionnelle pour reconnaître les langues régionales.

Victorin LUREL, Marylise LEBRANCHU et Françoise OLIVIER-COUPEAU, député(e)s du groupe socialiste indiquent que le groupe des députés socialistes et apparentés a accepté, à leur initiative, de déposer officiellement une proposition de loi constitutionnelle tendant à modifier l’article 2 de la Constitution pour reconnaître les langues régionales.

Ils se félicitent que leur long combat et leur engagement aboutissent à ce dépôt officiel par 204 députés socialistes et apparentés de leur proposition de loi. Cette nouvelle rédaction de l’article 2 de la Constitution permettra de lever bien des obstacles administratifs et réglementaires à l’utilisation, l’enseignement et à la diffusion des langues régionales. Il sera un signe fort en faveur de la diversité et de la richesse culturelle de notre pays. C’est enfin un préalable juridique nécessaire à la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

Ils appellent solennellement le Gouvernement et les députés de la majorité à consacrer cette avancée pour la prise en compte de la diversité lors de la prochaine révision constitutionnelle sur les institutions en votant cette proposition de loi indiquant, dans l’article 2 de la Constitution que « La langue de la République est le français dans le respect des langues régionales qui font partie de notre patrimoine ».

17/01/2008

Sarkozy : "La France, c'est une langue"

Rappel des propos tenus pas Nicolas Sarkozy à Caen le vendredi 9 mars 2007,  lors de la campagne présidentielle; il y avait affirmé son refus de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires :

"La France c’est une langue, une langue qu’elle met à la disposition de tous les hommes.

Le Français disait Rivarol ce n’est plus la langue française, c’est la langue humaine.

Le Français c’est l’âme de la France, c’est son esprit, c’est sa culture, c’est sa pensée, c’est sa liberté. C’est le droit de penser autrement que selon la pensée dominante.

La diversité linguistique c’est la condition de la diversité culturelle et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

La langue n’est pas une marchandise, la langue n’est pas une technique. L’obsession d’une langue unique au prétexte de l’efficacité est un leurre qui masque les effets de domination de la pensée unique dont la langue unique est l’antichambre. Mais l’efficacité n’est même pas prouvée : la Renaissance où tout le monde s’est mis à penser et à écrire dans sa langue nationale fut plus féconde pour la pensée humaine que les longs siècles de domination exclusive du latin, comme si la créativité était bel et bien inséparable de la diversité.

Nous avons le devoir pour nos enfants, pour l’avenir de la civilisation mondiale, pour la défense d’une certaine idée de l’homme, de promouvoir la langue française.

Si je suis élu, je mettrai la francophonie au rang des priorités diplomatiques de la France. Je renforcerai tout à la fois le dispositif de l’action culturelle de la France à l’étranger et l’aide à la création, parce que c’est par la création que le Français rayonne.

Je veillerai à ce que dans les entreprises installées sur le territoire français la langue de travail soit le Français dès lors qu’il n’y a aucune nécessité économique ou commerciale qui oblige à s’exprimer dans une autre langue.

Je me battrai pour que dans les instances européennes et à l’ONU le Français continue d’être employé. Ce sera naturellement une obligation absolue pour tout représentant de la France dans des organisations internationales.

"L'extraordinaire richesse des langues régionales" 
Surtout je me battrai pour que soit généralisé partout en Europe l’enseignement de deux langues étrangères parce que c’est la seule façon efficace pour que l’hégémonie de l’anglais soit battue en brèche. Mais le patrimoine linguistique de la France, ce n’est pas seulement le Français, c’est aussi l’extraordinaire richesse de ses langues régionales. Il suffit de se souvenir de l’œuvre immense de Mistral pour prendre conscience de l’appauvrissement que constituerait la disparition de toutes ces langues très anciennes qui ont concouru à la formation de la langue française et qui continuent à vivre en partie en elle. Je souhaite que leur enseignement soit correctement pris en charge par l’éducation nationale.

Je souhaite que l’on soutienne leur pratique et leur diffusion. Mais je ne veux pas de cette logique de confrontation avec le Français que cherchent à faire prévaloir certains indépendantistes qui veulent en finir avec l’unité française que nous avons mis si longtemps à construire et qui reste le bien le plus précieux mais aussi le plus fragile que nous ayons à léguer à nos enfants.

Si je suis élu, je ne serai pas favorable à la charte européenne des langues régionales, non pas parce que je conteste les langues régionales, qu’au contraire je veux soutenir et développer, mais parce que je ne veux pas que demain un juge européen ayant une expérience historique du problème des minorités différente de la nôtre puisse décider qu’une langue régionale doit être considérée comme langue de la République au même titre que le Français.

Car au-delà de la lettre des textes il y a la dynamique des interprétations et des jurisprudences qui peut aller très loin. J’ai la conviction qu’en France, terre de liberté, aucune minorité n’est opprimée et qu’il n’est donc pas nécessaire de donner à des juges européens le droit de se prononcer sur un sujet qui est consubstantiel à notre pacte national et n’a absolument rien à voir avec la construction de l’Europe."

16/01/2008

Evel da gustum, diwezatoc'h/Comme d'habitude, plus tard...

Ar gannaded o deus komzet ag an "amendements" kinniget get Marc Le Fur, evit an tu dehoù d'un tu, ha Marylise Lebranchu evit an tu kleiz, d'an tu all, evit ma vo anavet d'un doare ofisiel ar yezhoù rannvroel e Bro-Chall... Met n'int ket bet asantet. Komzet 'vo ag an dra-se goude ar votadegoù, eme Radicha Dati... Met, ma n'eo ket chanchet bonreizh bro-Frañs (ur yezh ofisiel hepken a zo anavezet e-barzh), peseurt lezenn a vo moian d'ober evit ar yezhoù rannvroel ?

Les députés ont débattu hier soir des amendements proposés par Marc Le Fur (pour la droite), et Marlyse Lebranchu (pour la gauche), pour que les langues régionales soient reconnues officiellement en France... Mais ils n'ont pas été adoptés. Il y aura un débat parlementaire après les élections, affirme Rachida Dati... Mais si la Constitution n'est pas modifiée, qui ne reconnaît qu'une seule langue officielle en France, quelle sorte de loi sera-t-il possible de faire pour les langues régionales ?

Voici la déclaration de Rachida Dati : "Le Gouvernement exprime un avis défavorable sur les amendements, qui n’entrent pas dans le champ de la modification du titre XV de la Constitution qui vous est soumise, mais il s’engage à ce qu’un débat parlementaire ait lieu sur la délicate question des langues régionales". Une "délicate question" ?

An divizoù war/les débats sur : 

http://ouiaubreton.com/spip.php?article3429 

 

Bonreizh/Constitution : ar PS ivez/le PS aussi

Hervez lec'hienn internet "Oui au breton", ar sosialisted ivez o deus lakaet un "amendement" evit ma vo chanchet bonreizh Bro Frans, hep gober re a drouz memestra hag hep en em glevout get kannaded an UMP araok... Le site "Oui au breton" signale que les socialistes aussi ont déposé un amendement pour changer la Constitution, discrêtement cependant, et sans s'entendre avec les élus UMP au préalable...

http://ouiaubreton.com/spip.php?article3421 

12/01/2008

Constitution/Bonreizh : skrivit d'ar gannaded/écrivez aux députés

Ma faota deoc'h poueziñ war ar gannaded evit ma vo votet gete an "amendement" kinniget get Marc Le Fur (lennit notenn da heul) c'hwi c'hell skrivañ dezhe ur mail evel ar pezh m'eus kaset da ma c'hannad. Ar chomlec'hioù a c'hell bout kavet dre lec'hienn an Assemblée nationale.

Si vous souhaitez écrire aux députés afin que l'amendement de Marc Le Fur soit voté (lire note suivante), vous pouvez leur écrire un mail; les adresses peuvent être trouvées sur le site internet de l'Assemblée nationale (liste par ordre alphabétique et sur la fiche du député cliquer sur "mél").

http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/comm3.asp

Setu un destenn kinniget genin/voici une proposition de texte :

M. (Mme) le député
Je viens d'apprendre que le député Marc Le Fur va proposer un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, le 14 janvier 2008, à l'occasion du vote sur le traité constitutionnel.

Je vous demande, M. le député, de bien vouloir soutenir cet amendement par votre présence et votre vote lors du débat. Il est urgent que la République française fasse une place officielle aux langues régionales, notamment à la langue bretonne.

Dans l'espoir que cet amendement passe, veuillez agréer, M. le député, l'expression de mes salutations distinguées;

kenavo deoc'h
"

Ma peus c'hoant skrivañ d'an aotrou Le Fur, setu e chomlec'h mail/Si vous voulez écrire à Marc le Fur, voici son adresse courriel à l'Assemblée :

 mlefur@assemblee-nationale.fr

 

Yezhoù rannvroel : doare vat da c'hortoz ? Langues régionales : de bonnes nouvelles à attendre ?

Hag e vo keloù mat evit ar brezhoneg hag evit ar yezhoù rannvroel a-bezh e bro-Frans, ar sizhun kentañ ? Kinniget vo get kannad Marc Le Fur (UMP-Loudéac/Aodoù an Arvor) da chanch bonreizh Bro C'hall evit ma vo posupl war lerc'h ratifiiñ Karta europea ar yezhoù rannvroel (sinet get Jospin e 1998 met james ratifiet get ar parliamant a gaos ma z'eus ur yezh ofisiel hepken e Bro C'hall hervez ar vonreizh)... Bec'h a zo !

Y-aura-t-il des bonnes nouvelles pour la langue bretonne et les langues régionales de France la semaine prochaine ? Le député (UMP) Marc  Le Fur, de Loudéac (Côtes d'Armor) propose un amendement modifiant la Constitution pour que la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires soit possible (elle a été signée par Jospin en 1998 et jamais ratifiée par le Parlement car la Constitution ne reconnaît qu'un seule langue officielle en France. Voici ce qu'en dit l'Agence Bretagne Presse : 

"Le député Marc Le Fur va proposer un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor (Lamballe - Loudéac), déposera le 14 janvier 2008 à l'occasion du vote sur le traité constitutionnel, un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Mar Le Fur avait deja proposé de modifier la constitution en janvier 2005 et en décembre 2006. La dernière tentative n'avait échoué que de 7 voix. (...). Le vote aura lieu au plus tard en fin de journée mercredi 15 janvier."

http://agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=9250 

07/01/2008

Langues régionales : matière à lire

Bez ez eus danvez da lenn, e galleg, a zivout ar yezhoù rannvroel e Frans, war lec'hienn internet ur c'helenner skol veur (e Bro Okitania, war e seblant), Jean-Pierre Cavaillé.Testennoù hir ha talvoudus.

Il y a matière à lire sur le thème des langues régionales en France, en français, sur le site internet d'un universitaire, Jean-Pierrre Cavaillé (enseignant en Occitanie semble-t-il).

http://taban.canalblog.com/